Vodounsi by Danhomè : L’héritage Vaudou au coeur de la culture urbaine

Voyage en pays Vaudou, son histoire, ses mystères, sa magie avec le créateur Sorel Adjovi qui nous transporte au coeur de ses racines et de son héritage avec Danhomè.

 

Ils s’appellent Dan, Erzulie, Heviosso, Ogoun ou Mamiwata, ces noms ne vous disent peut-être rien, ce sont ceux des Lwa, les esprits du vaudou aussi désignés comme des anges par les uns, diables ou mystères par les autres.

Beaucoup d’Africains comme moi, sont familers de ces noms, si aujourd’hui j’en découvre certains, celui de Mamiwata est très connu en Afrique, la simple évocation de son nom fait trembler.

Enfants, notre mère, passionnante conteuse, nous faisais frémir avec les légendes africaines et celles avec cette divinité mi-femme mi-poisson (ou serpent) mangeuse d’hommes qui longtemps m’a fait craindre de mettre les pieds dans l’eau au pays.

 

Saviez-vous que de nombreuses légendes et bon nombre de contes en dehors de l’Afrique tirent leurs origines de ces esprits ou « dieux » vaudou. De nombreux films, romans ou clips musicaux sont inspirés de ces personnages.

Avant de présenter la nouvelle collection Vodounsi par Danhomè, un peu d’histoire. Vous savez comme j’aime que l’on comprenne les origines des choses, le parcours et les inspirations d’un artiste pour comprendre son oeuvre.

 

Le Royaume du Danhomè par  Dan Kitwood

Le vaudou (ou vodoun) est une religion originaire de l’ancien royaume du Dahomey (sud-ouest de l’actuel Bénin), né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux Yoruba et des divinités Fon et Ewe aux XVIIème et XVIIIème siècles.

Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo.
 Vaudou (que l’on prononce « vodoune ») est l’adaptation par le Fon d’un mot Yoruba signifiant « dieu ».

Le vaudou désigne l’ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance mais aussi l’ensemble des procédures permettant d’entrer en relation avec eux.

 

Cérémonie Vaudou à Ouidah au Bénin

À partir du XVIIème siècle, les noirs originaires de cette région d’Afrique réduits en esclavage répandirent le culte vaudou aux Caraïbes et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout.

Le vaudou « exporté » aux Amériques est sans mauvais jeu de mot, beaucoup plus « noir » que le vodoun africain, avec notamment la croyance aux morts vivants (zombies) et à la possibilité de leur création artificielle, ainsi que la pratique de la sorcellerie sur des poupées à épingles.

 

Baron Samedi, ou Iwa Baron, Esprit de la Mort 

La cruauté du sort des esclaves est sans doute à l’origine de cette utilisation vengeresse du vaudou, en réponse aux brutalités subies. Hollywood a ensuite largement diffusé cette image négative et guerrière du vaudou.

Le culte vaudou compte environ 50 millions de pratiquants dans le monde.

Leur société est un modèle pour les humains ; ils dictent leurs actes, les favorisent ou les punissent. Bon nombre d’entre eux sont venus de la lointaine Afrique et se sont installés en Haïti en même temps que les noirs esclaves. Et dans cette île, comme de nos jours à New York, à Miami, à Bahia, à Paris, ou toujours en Afrique, ils assurent le lien entre l’homme et la divine nature, entre les vivants et les morts, le temporel et le surnaturel.

 

Danhomè c’est une aventure humaine dans laquelle histoire, légendes et traditions se mêlent à la mode actuelle.

Plutôt que de se raconter par l’écriture ou la parole, c’est par le vêtement que Sorel Adjovi, créateur de la marque d’origine béninoise se dévoile.

 

 

Il est né et à grandi à Cotonou, il est bercé par les légendes béninoises, imprégnés de ses traditions. Le jeune Sorel est fasciné par ses impressionnantes fêtes familiales ou se réunissent plus de 500 personnes habillées de costumes incroyables, confectionnées avec patience tout au long de l’année.

A son arrivée en France il n’apprendra pas la mode à l’école, cet autodidacte s’inspire et apprend de ses proches : hommes et femmes de sa famille, qui incarnent à ses yeux l’élégance africaine ; de ses amis d’hier et d’aujourd’hui, de Cotonou et Paris, artistes, créatifs, libres et métissés.

Sa passion pour la culture Africaine et la mode s’expriment par ses caricatures, sa manière à lui de se différencier et d’apporter sa pierre à l’Histoire de la Mode en Europe et sur la terre de ses ancêtres.

Pour cette saison il lance la collection Vodounsi, chaque pièce porte une création originale et unique inspirée du mélange de différents codes représentant les divinités du culte Vaudoun.

 

Associer l’Art du récit et l’Art du vêtement, c’est le mélange qui dope depuis toujours la créativité de Sorel. A travers ses dessins d’abord, qui lui donnent très vite l’envie de s’exprimer auprès du plus grand nombre et au coeur de la rue en créant ses propres vêtements.

Mixer les codes et les couleurs, c’est l’inspiration de chaque collection. Après avoir travaillé autour du tissu Wax pour « chuchoter haut et fort » son identité béninoise, Danhomè évolue avec la collection de streetwear Vodounsi qui transpose l’héritage Vaudou au cœur de la culture urbaine.

 

Raconter une histoire ancestrale à travers des pièces uniques, c’est le pari de l’équipe de Danhomè saison après saison. Chaque vêtement Danhomè porte en lui l’héritage africain qui exprime la différence de ceux qui le créent… et de ceux qui le portent.

Toutes les pièces sont disponibles pour Femmes (avec une coupe plus ajustée) et pour Hommes, les tee-shirts sont disponibles en noir et blanc et les sweats en noir ou gris.

N’ayez craintes, aucun esprit vaudoun s’emparera de vous si vous portez les créations Danhomè … Enfin, je n’en suis pas vraiment sûre …

 

 

Je n’ai pas osé porter le modèle Mamiwata, je ne suis pas une « croqueuse d’hommes« , je serais plutôt DAN, l’esprit vaudoun de la connaissance symbolisé par la couleuvre ou le boa, il apporte et communique les connaissances occultes et le savoir.

Il est un grand esprit de fertilité et de sagesse qui aide également à éviter les mauvais pas et à prendre les bonnes directions. C’est la divinité de la prospérité et du bien-être, tout ce qu’il me faut !

Ecoutez la suite, Dan est plus connu pour ses dons de biens matériels mais attention n’essayez pas de trahir ses principes ou il vous affligera toutes sortes d’épreuves pour se venger …

Donc ne me cherchez pas ou n’essayez-pas de me blaguer ou le courroux de Dan s’abattra sur vous… Non je rigole et pas qu’un peu !!!

 

 

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Aïssata K.
Aïssata K.

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