Ce samedi 24 mars est la Journée mondiale de l’endométriose, une maladie chronique féminine encore très mal connue, mal diagnostiquée, mal traitée.
Je me suis associée à la marque française Bluetens pour participer à cette journée annuelle et internationale d’information et de sensibilisation sur cette pathologie dont on ne parle pas, ou trop peu.
L’endométriose c’est quoi ?
Parfois silencieuse, l’endométriose peut passer inaperçue et sans conséquence sur la fertilité.Dans certains cas elle est sans douleur ni impact sur la fécondité.
L’endométriose est une pathologie gynécologique qui se caractérise par la présence anormale de cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus qui réagissent aux hormones lors des cycles menstruels.
Maladie complexe, il n’y a pas de cure définitive à ce jour, elle provoque des douleurs chronique ou aiguës, particulièrement pendant les règles.
L’endométriose toucherait plus d’une femme sur dix en âge de procréer et entraînerait dans 25 à 50 % des cas une infertilité ( 180 millions de femmes dans le monde, et environ 2,1 et 4,2 millions en France).
35% à 50% des femmes qui ont des douleurs pelviennes et au moins 50% des femmes qui sont touchées par l’infertilité souffrent d’endométriose.
Un mal de femme, un mal de l’ombre
Mal connue et trop longtemps ignorée, c’est actuellement une moyenne de 7 ans de retard de diagnostic qui en découle.
En effet, le plus alarmant concernant cette pathologie c’est que la plupart du temps elle est diagnostiquée tardivement, il peut s’écouler 6 à 10 ans entre les premiers symptômes et la confirmation du diagnostic.
Une longue période pendant lesquelles la maladie peut progresser, causer des dégâts irréversibles, aggraver les symptômes jusqu’à avoir un impact important sur la vie familiale, professionnelle et sociale des femmes qui en sont atteintes.
La médecine actuelle ne propose pas de vrai remède contre l’endométriose. Le traitement passe généralement par des ménopauses artificielles, des opérations lourdes et invasives, ou l’hystérectomie (acte chirurgical qui consiste à enlever l’utérus, en entier ou seulement une partie), souvent dernier recours.
Comme beaucoup de femmes à chaque cycle et depuis mon adolescence je souffre (en silence) de règles douloureuses. Je ne suis pas affectée par l’endométriose, mais beaucoup de femmes autour de moi, dont ma petite sœur.
Depuis que le diagnostic est tombé, elle tente par tous les moyens de freiner la maladie et soulager les douleurs, et c’est tout ce que proposent les traitements actuels, atténuer la douleur.
La chirurgie est le seul traitement permettant l’élimination complète des lésions associées à l’endométriose. Elle est pratiquée en cas de symptômes handicapants et/ou d’infertilité.
Pour sensibiliser l’opinion publique sur l’endométriose, un médecin américain, le docteur Camran Nezhat a décidé d’organiser une grande marche. Diverses associations, organismes, personnalités et marques dont Bluetens se sont jointes à son appel.
Bluetens se mobilise contre l’endométriose
Fondée en 2014, Bluetens a sorti un boitier permettant de se relaxer, de se renforcer mais également de se soigner. Des études prouvent que l’électrothérapie est une alternative naturelle pour soulager les maux liés à la maladie, selon le diagnostic.
Le programme douleurs menstruelles de cet appareil d’électrostimulation connecté soulage voire élimine les douleurs ressenties par les patientes atteintes d’endométriose.
L’électrostimulation est une technique d’entraînement intégrée à la préparation des athlètes, elle est enseignée lors des études de kinésithérapie, elle est aussi souvent utilisée par les praticiens.
La stimulation électrique créée par le Bluetens est une réplique d’un procédé naturel contrôlé par le cerveau générant un courant électrique qui selon la fréquence, l’intensité et la durée va permettre de vous relaxer, de vous soigner ou de vous renforcer en toute liberté.
Grâce à une technique validée par les professionnels de santé, Bluetens aide à apaiser naturellement les douleurs.
C’est ainsi que Bluetens tente d’aider en douceur celles qui souffrent… en silence.
Des femmes abandonnées à leur sort, et qui souvent, se sont résignées à accepter la douleur, le quotidien difficile et le manque de solution que leur offre la médecine actuelle.
Maladie intime, peu connue, et surtout entourée de tabou et de honte (comme beaucoup de sujets qui touchent la femme), l’endométriose c’est malheureusement une combat de tous les jours.
Il y a tellement de retard concernant ce mal, peut-être parce que depuis toujours on se dit qu’une femme qui souffre pendant ses règles c’est normal.
Je me demande encore pourquoi rien ou trop peu de choses sont faites pour soulager celles qui en souffrent, pourquoi on ne cherche pas à améliorer leur quotidien. Parce que oui, l’endométriose n’est pas qu’une simple douleur, une simple gêne dans la vie d’une femme, elle peut devenir un enfer.
En dehors de la période des règles, les patientes peuvent également souffrir lors des rapports sexuels (dyspareunie) ou encore lorsqu’elles urinent ou défèquent.
C’est d’ailleurs ce quotidien douloureux qui ruine les relations amoureuses et impacte la vie professionnelle des « Endogirls » que racontent les réalisatrices Annabelle Mai et Carolina Guidotti dans leur court-métrage intitulé « Endosphère ». Un film poignant et criant de vérité que m’a fait découvrir un collègue (Merci Antony !).
J’espère qu’un jour la science permettra d’éliminer définitivement cette maladie. Pour la vaincre il faut d’abord chercher à la comprendre et surtout, écouter celles qui en souffre.
Ladies, si vous avez de maux de ventre pendants vos règles, ne serrez pas les dents, parlez-en, renseignez-vous. Le diagnostic est complexe mais faites les examens nécessaires avant que la maladie ne gagne du terrain.
Un mal de ventre ce n’est pas « normal » juste parce que vous êtes une femme !
Comment diagnostiquer l’endométriose : https://www.endofrance.org
Plus d’informations sur Bluetens : http://www.bluetens.com